A la lecture de l’article précédent, mes comparses et amis, m’ont chambré avec tact et gentillesse : « tu montres le beau côté des travaux, les résultats magnifiques, tu montres ça :
« Mais les travaux, c’est aussi de la sueur, de l’intelligence, de l’anticipation, des efforts, de la poussière et du bruit, beaucoup de bruits !! »
Mes potes ont raison. Alors cet article vient compléter le précédent, vous ouvre les coulisses des travaux, l’envers du décor.
D’abord, avant le pompeux et riant « week-end travaux », il y a des semaines de travail de préparation, d’anticipation, de calculs, de conciliabules, où les compères Jacques, Christian, Michel et leurs acolytes, préparent leur coup avec méthode, rigueur et bonne humeur.
Puis, avant le week-end, il y a la semaine de préparation, où un commando, composés des meilleurs bricoleurs de l’association (dont je ne fais pas partie!), montent au Lauzet, dûment outillés, amenant avec eux, leurs compétences, leurs outils, et des quintaux de ciments, de sables, et d’autres matériaux, que nous, simples bricolos du dimanche, n’avons pas idées.
Pour transporter tout cela, il faut des 4×4, des picks-up et des remorques. Il faut des attelages.
Le clou du spectacle, l’engin phare qui va trôner dans la grange, c’est l’échafaudage : par lui, les vaillants compagnons vont avoir le pouvoir de se déplacer le long des hauts murs de la grange.
Mais le plus terrible dans ce chantier titanesque fut l’ouverture de la porte nord de la grange. Après la destruction de la vieille porte, pendant quatre nuits et quatre jours, la maison, -trouée d’un noir orifice-, fut ouverte aux quatre vents : un traumatisme pour les habitants !!
De la poussière partout au point que celui qui avait la peau mate se transforma en clown blanc.
Des chantiers sans fin, commencés à l’aube, fini à dix heures du soir à la lumière artificielle, de la constance et de la méthode pour enchaîner les différentes étapes, et finir dans les temps.
De la gâche et de la gâche, à la bétonneuse, comme à l’auge, des truelles et des pinceaux.
Voilà les quotidiens des héros de notre commando, soyez conscient, vous qui, plus tard, allez deviser gaiement et faire la fête, dans cette pièce devenue exemplaire, que de la sueur, de la peine, des efforts et de l’intelligence furent utilisés avec énergie pour permettre votre récompense.
Regarder les visages et les efforts de nos camarades et louer-les, nous leur devons beaucoup !!
